La photographe Amanda Elledge.
“Née de l'union de deux ex-hippies aux USA en 1978, je vis à Lille depuis 12 ans. J’ai eu une enfance de rêve dans la campagne américaine, j'ai grandi dans la nature et la liberté, ce qui a sûrement donné naissance à mon imagination mais également à mon esprit de solitude.”
“Toujours dans l'envie d'évoluer et d'apprendre, je suis à nouveau étudiante (en analyses biologiques et biochimiques), ce qui explique cette passion dans mes photos pour les textures organiques et les couches multiples qui me rappelle la complexité du monde vivant qui nous entoure.”
“ Inspirée par une amie photographe peu après mon arrivé en France, j'ai commencé par prendre des photos de la vie quotidienne pour lutter contre l'ennui de la routine. Puis, il y a quelques années, quand ce genre de photo a saturé ce milieu, je me suis concentré plus sur le côté artistique voire obscur/expérimental de la photographie.”
“Dans un monde qui aime opposer la photographie analogue et digitale, ça ne me dérange pas du tout de mélanger et manipuler ces deux techniques dans le but de créer des images qui vivent dans le flou, sans pouvoir déterminer quel appareil photo a été utilisé et sans respecter les règles standards de prise de vue.”
“En ce moment, je suis surtout intéressée par la dégradation forcée de l'image à travers différentes méthodes post-traitement, comprenant le scanning et l'impression répétitive. J'ai toujours été plus attirée par les motifs imprévisibles créés par le hasard et la nature et j'essaie d'exprimer cette beauté que l'on trouve dans ces imperfections à travers mes images.”
“J'ai lu un commentaire laissé sur un des comptes en lignes disant de mes photos qu'elles ressemblaient à des « rêves oubliés en se réveillant et dont on essaie de se souvenir. » I think that says it all.”